ASSOCIATION INTERCONTINENTALE DE STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT ET D'OBSERVATION POLITIQUE
LEADERSHIP:Le leadership, un terme emprunté à l'anglais, définit la capacité d'un individu à mener ou conduire d'autres individus ou organisations dans le but d'atteindre certains objectifs.
On dira alors qu'un leader est quelqu'un qui est capable de guider, d'influencer et d'inspirer.

Un leader se distingue d'un gestionnaire ou d'un décideur, lequel a des capacités pour l'administration, sans pour autant «mener» le groupe, l'organisation ou le pays à un autre stade de son développement. Un bon gestionnaire peut être un leader, mais les deux qualités ne sont pas automatiquement liées. Longtemps associé à la sphère politique, le leadership est une qualité recherchée dans un grand nombre de domaines. Ainsi, on parlera aussi de leadership dans le monde des affaires, celui de la culture ou de la science ou encore dans le domaine du sport. On distinguera aussi leadership public de leadership privé, ce dernier étant orienté vers l'entreprise. Un politicien n'est donc pas nécessairement un leader; inversement, bien des leaders ne sont pas des politiciens.
Autant les champs couverts par le leadership ont évolué, autant les qualités qui le définissent se sont multipliées. Si le leadership dans le passé était associé intimement à la personnalité du leader et particulièrement à son charisme, beaucoup d'études récentes suggèrent une capacité apprise, fruit de l'expérience et liée à des contextes spécifiques. Parmi les compétences (ou qualités) que l'on retrouve chez les leaders, on peut citer : la vision, la stratégie, la persuasion, la communication, la confiance et l'éthique.
LEADERSHIP: SON INFLUENCE
S'il y a aujourd'hui des concepts ou des pratiques plus importants qui entrent en ligne de compte dans l'atteinte des objectifs fixés par l'organisation, le leadership en est un. En effet, ce concept se présente comme un besoin non négligeable au changement organisationnel. Car il implique les trois facteurs clés au sein d'une organisation : homme, influence et exercice du pouvoir et l'atteinte des objectifs.
La question de leadership, son orientation, ses styles, ses présuppositions et ses formes. Convenables pour les exigences du monde d'aujourd'hui, de plus en plus interconnecté, reçoit de plus en plus d'attention mondialement et presque à tous les niveaux.
Dans les entreprises transnationales, dans les institutions internationales, dans les institutions politiques nationales, dans les institutions éducationnelles, et j'en passe, la question de leadership se pose avec force. La littérature, sur cette question est vaste.
Il est pratiqué sur les hommes, son influence est exercée pour l'atteinte des objectifs. L'influence et l'exercice du pouvoir signifient que la relation interpersonnelle n'est pas passive et unilatérale mais active et réciproque. La notion même du leadership ne se laisse pas saisir facilement. Un accord unanime est difficile à trouver sur sa définition, même si la plupart des gens croient savoir le définir en le voyant à l'œuvre. Autrement dit, il n’y a pas une définition absolue de leadership mais nous allons donner les traits communs qui caractérisent sa définition. Selon HOUSE « le leadership est la capacité d'un individu à influencer, à motiver, et à rendre les autres capables de contribuer à l'efficacité et au succès de l'organisation. ».
 « Le leadership est l'aptitude, le talent, l'art d'influencer les hommes vers l'atteinte des objectifs fixés. Il est l'activité des hommes. » Le leadership va au-delà du management traditionnel et positionne l'homme au centre, pour qu'une fois motivé et écouté qu'il mette la main à la pâte pour l'atteinte des objectifs .
Le leadership est donc en définitive l'exercice du pouvoir et l'influence en appliquant une communication et une motivation appropriées auprès des hommes qu'on conduit. Parmi tous les biens que possède l'humanité, le leadership est certainement le plus rare et le plus précieux.
Il suffit de penser à toutes les entreprises engagées sur une mauvaise pente malgré une succession de consultants appelés à leur rescousse, de nouveaux plans et de nouvelles politiques il suffit que l'on nomme quelqu'un qui est à l'écoute du personnel, qui a une vision, qui motive tout court un leader pour qu'elles se redressent comme par magie. Le leadership impose une philosophie morale suffisamment humaine à une époque dominée par le progrès technique. Il a une vision homocentrique c'est-à-dire centrée sur l'homme. Il faut noter aussi que les crises de civilisations se succèdent en se multipliant presque toujours, presque partout, elles passent du niveau d'une allergie aigue aux manifestations conservatrices d'une autorité archaïque et de la résistance au changement qui l'accompagne. Il ne s'agit pas nullement de substituer l'anarchie ou la démagogie à l'autorité traditionnelle, car la discipline reste la règle qui guide chacun à l'accomplissement d'un devoir.Il s'agit donc en reconnaissant la crise de l'autorité née de bouleversement humain,psychologiques et sociaux, des mutations scientifiques et technologiques et la place importante qu'occupe l'homme dans l'organisation d'y répondre et de les dépasser en dégageant un nouveau style de leadership et de commandement plus adapté à la complexité des exigences et à la difficulté des relations humaines dans la conjoncture actuelle.
A cet effet, le rôle fondamental du dirigeant apparaît ainsi comme l'administrateur du changement dans une perspective de développement de la valeur humaine dans l'organisation. Toute entreprise qui refuse ce changement et développement est inévitablement vouée à disparaître. Nous évertuerons dans ce travail à donner l'importance du leadership au sein d'une organisation, nous identifierons les styles du leadership qui existe.
LE CADRE THEORIQUE,METHODOLOGIQUE ET  PROBLEMATIQUE
Dans un monde qui bouge constamment, qui est en pleine mutation, il est temps de faire le point sur le sujet essentiel qui intéresse l'organisation et l'atteinte de ses objectifs. Il est à noter qu'à nos jours les compétences managériales ne suffisent plus. Le monde est trop imprévisible, trop changeant pour cette approche peu inspirée. Maintenant, ce qui s'avère nécessaire est bien plus profond que le management traditionnel. Ce dont les organisations ont besoin, c'est le leadership. Aider chacun à réussir ce qu'il est capable de faire, établir une vision pour l'avenir, encourager, guider, établir et entretenir des relations humaines sérieuses et réussies. Il est animé par une vision. Visionnaire, il procède par des essaies et erreurs, s'adapte mais ne déroge jamais à son encrage intérieur. Il anime les hommes et les sert, ils les sentent. Il a pour projet la verticalisation humaine. Son but c'est de faire cheminer des êtres humains, il gère le chaos et est à la recherche au sens qui alimente un projet avec les rêves humains, la vie en mieux.
A la pyramide, il préfère le réseau, la construction d'un être ensemble.
Ce levier organisationnel est un principe d'action et une valeur forte qui considère l'homme comme le pivot moteur de l'organisation. Il s'agit  de considérer ici  l'organisation et l'économie au service de l'homme et non le contraire. Certes les deux sont liés car l'homme est aussi au service du développement économique. Il s'agit de ne plus voir les choses en sens unique mais selon un processus circulaire avec une forte priorité donné à l'humain. Cet élément mérite une véritable réflexion dans les organisations. Celles-ci ont souvent tendance à ne considérer que les seuls critères économiques au détriment de l'homme.
Il est alors impérieux de nous poser cette question :
Quels sont les enjeux et acquis majeurs du leadership au sein d'une organisation ?
Nous avons d'autres préoccupations qui gravitent autour. C'est cette question centrale qui est la plaque tournant de notre étude :
Le leadership est corollaire à l'influence et l'exercice du pouvoir dans l'organisation ?
Qu'est-ce que le leader à mieux par rapport au manager ?
Quels sont les outils clés de leader ?
En effet, notre étude consistera à répondre à ces préoccupations et donnera des réponses appropriées et soutenues.
CARACTERISTIQUES ET STYLES DU LEADERSHIP
Le leader dispose normalement d'une grande faculté de communication et une aptitude à comprendre intimement toutes sortes de gens.
Les caractéristiques du leadership
-Le leadership est un phénomène qui émerge du groupe ou du milieu et qui est attribué plutôt que confié comme c'est le cas pour l'autorité (adhésion volontaire)
-Comme le leadership émerge du groupe ou du milieu, il en résulte que l'individu exerçant ce leadership le contrôle relativement peu, car les membres du groupe peuvent le lui retirer en tout temps. Il s'agit donc d'un phénomène très volatile qui peut augmenter, diminuer, se renforcer, s'effriter selon la volonté des membres du groupe.
-En plus d'être volatile, le leadership est volage. Il peut circuler d'une personne à l'autre.
En effet, il n'est pas forcément l'apanage d'un seul individu, comme c'est le cas de l'autorité. Ainsi, selon les groupes, le leadership est plus ou moins distribué entre les membres. Il peut même être difficile de désigner dans un groupe une personne ayant plus de leadership que les autres.
- L'effet du leader sur les autres peut se traduire par un degré de motivation élevé chez les gens en regard des tâches qui leur sont attribuées, ou encore par un degré élevé d'adhésion aux objectifs et aux normes véhiculées par le leader dont voici quelques valeurs véhiculées par les leaders efficaces :
-Une connaissance du groupe et de son secteur d'activité
-Des relations dans la société et dans le secteur
-Une réputation et des antécédents
Des aptitudes et des compétences : bonne capacité d'analyse, jugement sûr, aptitude à penser de façon stratégique, excellentes aptitudes relationnelles, faculté de créer rapidement de bonnes relations de travail, de l'empathie, de la sensibilité envers autrui et envers la nature humaine.
Valeurs individuelles : une grande intégrité, s'intéresse sincèrement à toutes les personnes et à tous les groupes.
LES STYLES DU LEADERSHIP DANS L'ORGANISATION
Le facteur le plus important pour déterminer la qualité du travail dans une organisation est la manière dont son leader opère. Le leadership, comme la vertu, est difficile à identifier; et, paradoxalement, il est surtout évident lorsqu'il est absent. Un leader qui n'est pas disposé à utiliser une approche d'équipe ou qui n'a pas les compétences nécessaires pour acquérir un style de management se fondant sur l'équipe, fera capoter toute initiative de renforcement de l'équipe.
La question de style de leadership a été abondamment étudiée par les théoriciens et les praticiens du management des organisations. La question principale posée dans ce domaine est de savoir sur quoi s'exerce le leadership. Quel est le style qu'utilise un chef pour diriger ses collaborateurs, style qui est déterminant dans les réactions et l'efficacité de son travail.
Les catégories de Mac Gregor : style x et y
Des vieilles explications du style de leadership avait été donnée par Douglas Mac Gregor. Selon lui, on distingue généralement deux styles de leadership ou de direction : le style X et le style Y.
Le style X : La supposition à la base du style X est celle selon laquelle la personne moyenne n'aime pas le travail et fera tout pour l'éviter. Elle doit donc être contrôlée de près, dirigée et punie s'il le faut pour qu'elle travaille. Elle n'aime pas avoir des responsabilités.
Donc, il faut surveiller ses collaborateurs d'une façon permanente, avoir une conduite autoritaire et ne pas les faire participer aux décisions.
Le style Y : Selon les suppositions à la base du style Y, la personne moyenne par nature ne déteste pas le travail, celui-ci peut être une source de satisfaction. La personne ne doit pas être contrôlée pour faire des efforts, elle peut se diriger et se contrôler elle -même. Elle s'attache aux objectifs de l'organisation, si ses besoins d'actualisation personnelle sont satisfaits. La personne moyenne est disposée à accepter et à rechercher la responsabilité.
Le style du leadership le plus efficace est celui du style Y. Cette explication des styles de leadership a été utilisée pendant longtemps. Elle implique qu'il faut faire participer les collaborateurs au processus de gestion, leur donner l'occasion de venir avec leurs propres initiatives et moyens pour qu'ils puissent les mettre en œuvre en vue de satisfaire leurs besoins.
Cette responsabilité ne s'affirme que si l'homme peut se libérer des préjugés traditionnels, des fonctions routinières et des barrières que la société a établies et qui l'ont empêché pendant longtemps de participer activement au processus de développement.
Style Z : Ce style développé par WILLIAM OUCHI dans son ouvrage « la dimension humaine dans l'entreprise » est une référence explicite à la distinction établie par Douglas Ma Gregor entre l'homme naturellement fainéant et (théorie x) et l'homme naturellement travailleur (théorie Y).
 Mais il n'est pas question ici d'analyser les motivations profondes de l'individu, ce que cherche à démontrer OUCHI, c'est que le problème de la motivation ne se plus à partir du moment où l'on considère l'entreprise comme une communauté d'homme au travail auxquels on peut faire confiance. L'entreprise Z, l'entreprise idéale, es donc une communauté d'égaux qui coopèrent pour atteindre des objectifs communs. Le poids de la hiérarchie, la surveillance tatillonne et le contrôle incessant, apanages des sociétés classiques, n'ont ici plus lieu d'être, et s'effacent pour laisser la place à des valeurs telles que l'engagement, la fidélité, et la confiance mutuelle bien plus motivantes. Dans cette entreprise, de fait, un véritable esprit de corps existe, les groupes de travail sont solidaires, la coopération remplace la compétition et les salariés se sentent bien intégrés dans leur firme. Fainéant ou travailleur, l'homme est naturellement motivé car la firme a enfin pris conscience de la dimension humaine, son importance et sa contribution à l'organisation.
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